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samedi 27 octobre 2012

Au moins 5 morts dans la péninsule du sud après le passage de Sandy



Les autorités locales ont fait état de 3 décès dans le Sud. Selon le délégué départemental du sud, Serge Chery les trois décès ont été enregistrés à Camp Perin, Torbeck et Coteaux. 

Il explique que les 18 communes du sud étaient partiellement inondées provoquant des pertes énormes dans le secteur agricole. Les communes de Saint Louis du Sud, Camp Perin et Port Salut étaient particulièrement touchées. Plus de 800 personnes se trouvaient dans les abris provisoires jeudi soir. 

Dans le département des Nippes le délégué Alex Tropnaz révèle que deux personnes sont portées disparues à Plaisance et Anse à Veau. Plus de 1200 familles étaient sinistrées en raison du débordement des rivières notamment à Petite Rivière de Nippes et Baraderes. 

Dans la Grand Anse toutes les rivières étaient en crues, explique le délégué départemental Norman Wiener. Au moins deux personnes ont été tuées à Carcasse et Petite Rivière. Des pertes énormes ont été enregistrées dans le secteur agricole. A Beaumont des plantations de café et d'ignames ont été détruites. 

Dame Marie et Petite Rivière figurent parmi les villes les plus touchées. Plus de 2 000 personnes avaient trouvé refuge dans les centres d'hébergement. 

Dans le sud est le délégué Pierre Michel Lafontant a indiqué que tous les rivières des 10 communes étaient en crues. Des pertes énormes ont été enregistrées dans le secteur agricole notamment à Cote de Fer et Marigot. Des routes ont été endommagées tel celle reliant Lavallé a Bainet. 

Des averses importantes ont été également enregistrées dans le Nord Est et le Nord.

vendredi 12 octobre 2012

Un niveau de radioactivité élevé dans du riz au Japon


Par RFI
Le Japon n'en a pas fini de mesurer l'impact de Fukushima. Six mois après la catastrophe, les traces de radioactivité se multiplient au sein de la chaîne alimentaire. Il y a quelques semaines, c'est l'eau potable à Tokyo qui avait suscité quelques inquiétudes, suivie un peu plus tard par des plantations de thé. Cette fois, les conséquences tant sanitaires qu'économiques pourraient être plus importantes, car c'est le riz qui pose problème. Des traces de césium ont été détectées sur un échantillon prélevé à plusieurs dizaines de kilomètres de la centrale.

Avec notre correspondant à Tokyo, Frédéric Charles
Les premiers examens du ministère japonais de l’Agriculture indiquent un niveau de césium radioactif de 500 becquerels par kilogramme sur un échantillon de riz récolté à Nihonmatsu, à 56 kilomètres à l’ouest de la centrale nucléaire de Fukushima.
La préfecture va multiplier par dix les points d’inspection. Si le degré de césium dans le riz dépasse le plafond de 500 becquerels par kilo, la commercialisation du riz produit dans la région doit cesser.
Le Toroku, le nord-est du Japon qui abrite la centrale nucléaire de Fukushima, est la première région rizicole de l’archipel. Si cette contamination du riz se confirme, ses conséquences économiques et psychologiques seront considérables.
Une spéculation à la hausse du prix des récoltes de l’année dernière est déjà latente. Les journaux évoquent une crise du riz. Le Japon produit trop de riz, verrouille son marché par des taxes prohibitives. Le riz qu’il importe est destiné aux animaux. Comme le pain dans le monde chrétien, le riz est plus qu’un aliment. Il a une valeur religieuse et profane.
Chaque 23 novembre, l’empereur se livre à la cérémonie de la gustation des prémices. Il partage le premier riz de l’année avec les divinités. L’empereur et les divinités ne sauraient partager des épis de riz radioactif.
TAGS: AGRICULTURE ET PÊCHE - JAPON - NUCLÉAIRE - SÉISME TSUNAMI ET CATASTROPHE NUCLÉAIRE AU JAPON